jeudi 30 juin 2011

Nouvel article de La Dépèche du Midi aujourd'hui!

INTERVIEW ET DEDICACES

Une nouvelle date, et non des moindres, a été rajoutée aux séances de dédicaces:

- Le samedi 2 juillet à l'espace culturel de Leclerc, aux portes d'Albi, 14h à 17h.

Par ailleurs, une interview vient d'etre réalisée avec Chérie FM, nous vous tiendrons informés du jour de passage. Un projet vidéo pourrait naître, affaire à suivre...

dimanche 26 juin 2011

Points de ventes:

La barre des 500 ventes a été franchie, merci à tous pour votre soutient quel qu'il soit!

Pour tous ceux qui veulent se procurer le roman, voici la liste (encore incomplète) des points de ventes:

- Leclerc espace culturel portes d'Albi
- Maison de la presse Albi Madeleine
- Maison de la presse Albi Lapérouse
- Bureau de tabac le St Claude
- Bar les Aveyronnais
- Maison de la presse Pinié rond point de Gesse
- Librairie Guillot
- Librairie Transparence
- Maison de la presse Lapanouse
- Boutique souvenirs d'Albi place St Cécile
- Office de tourisme occitan Lo Grifol
- Magasin Utile Atlantis
- Espace culturel Leclerc Castres
- Espace culturel Leclerc Gaillac

Bientot d'autres points de ventes au delà de la cité albigeoise...

jeudi 23 juin 2011

TEASER OFFICIEL !

DATES ET LIEUX DE DEDICACES:

Voici la liste encore imcomplete des lieux où  je serais à votre disposition pour une séance de dédicaces, et de discussions:




- 24/06 à Marssac (maison de la presse de 9h à 12h)
- 26/06 à Castelnau de Lévis
- 01/07 à Albi Madeleine (maison de la presse de 9h à 12h)
- 01/07 à Albi place Lapérouse (maison de la presse de 14h à 18h)
- 03/07 à Albi Atlantis (magasin Utile de 10h à 12h)
- 03/07 à Castelnau de Lévis

mardi 21 juin 2011

La barre des 1000 visiteurs a été franchie! En France, mais aussi aux Etats-Unis, Quebec, Lituanie, Lettonie en passant par l'Allemagne et le Royaume-Uni. A venir, le teaser officiel du roman...

dimanche 19 juin 2011

Extrait de l'interview de 100% radio:


Voici un extrait de l'interview pour vous permettre d'en savoir un peu plus sur le processus d'écriture du roman.

dimanche 12 juin 2011

Extrait du chap 21, la cathédrale Sainte-Cécile prise d'assaut...



Les inquiétudes d’Axel se confirmaient. Il connaissait mieux que personne cette sirène en deux tons :

-          Les flics, mes collègues, ils arrivent vous n’entendez pas ? Et c’est ça que tu appelles être parano Eddie ?

Le son s’amplifia, en quelques secondes la situation devint problématique. Ce raffut annonçait une véritable armada à leurs trousses. Ici, la cathédrale était sacrée ! La panique commença à prendre le pas sur l’enthousiasme de départ, chacun se mit à chercher la solution dans le regard de l’autre. Raphael s’efforça d’appuyer ses coups de marteaux sans renoncer, mais la force lui manquait. La police était aux portes de l’édifice, elle n’allait pas tarder à forcer l’entrée. Axel se creusa les méninges pour sortir de ce bourbier, mais ses collègues auraient à coup sur l’idée de condamner toutes les issues. Dès leur arrivée, ils lancèrent une première sommation. Raphael s’acharnait contre ce mur infernal. Axel ne réagissait pas, inerte, ce qui eut le dont d’agacer l’archéologue :

-          Mais que fais-tu, nom de dieu, bouge-toi !

Désormais pris au piège, le policier l’observait, le regard vide. Il fallait faire vite. L’insistance de son ami força Axel à prendre sur lui. Un bref coup d’œil sur la porte d’entrée, puis il hocha sèchement la tête. D’un coup sec, il saisit le jeune homme par les pieds pour l’éjecter du tombeau, et attrapa une poutre déposée près du chantier de rénovation du grand orgue.

-          Il nous reste, au mieux, deux minutes. Plus question de denteler le mur. On l'enfonce!

L’utilisation du bélier se montra vite efficace. A l’extérieur, les policiers venaient d’ouvrir l’immense porte de bois. La prudence dont ils firent preuve en pénétrant dans la cathédrale permit au trois hommes de gagner quelques secondes. Pas à pas, ils progressaient arme au poing. Dans la chapelle, le mur commençait à s’effriter, mais le temps ne suffirait pas. Les douze policiers entrés avançaient lentement, attirés par le bruit dégagé par les coups de béliers. Les malfaiteurs n’auraient aucune chance de leur échapper. Sûr d’eux, ils n’étaient plus qu’à quelques mètres de la chapelle. Mais soudain, le déferlement d’un tir de mitraillette attaqua les premiers entrés qui ordonnèrent, pris de panique, un repli général.

-          Dégagez les gars, on nous tire dessus !

Ils détalèrent à toute vitesse vers la sortie. Surprit, le trio s’arrêta pendant quelques secondes. Ils crurent un instant que les policiers chargeaient, mais c’était eux qui subissaient l’attaque. Ce bref intermède ne dura pas. Motivés par la volonté d’Axel, ils reprirent leurs efforts. Le mur commença à se fragiliser sérieusement, il allait céder d’une seconde à l’autre. L’espoir revint subitement. Dans un ultime coup de bélier, la poutre transperça le mur de briques et emporta avec elle les trois hommes. Le visage d’Axel retrouva quelques couleurs:

-          Il n’y a plus un instant à perdre, Raphael glisse-toi à l’intérieur, vite !

Eddie suivit le jeune homme et le policier ferma la marche. Il rabaissa derrière lui le tapis protégeant le tombeau et replaça tant bien que mal les briques encore intactes. Avant de filer, il eut un instant d’égarement. Qui avait bien pu s’en prendre aux forces de l’ordre? Cela ressemblait en tout cas à une violente technique de diversion...

vendredi 10 juin 2011

Extrait du chap. 8, massacre du village de Mazière, septembre 1209...

"Nourris par l’odeur de la mort, les soldats exécutèrent sans concession les premiers résistants. Axel tenta de se débattre à la vue d’un croisé armé d’une lourde épée, à la poursuite d’un enfant terrorisé. Son pouvoir était vain dans ce monde parallèle du reve. Le gamin s’arrêta, pris au piège par son oppresseur. Les yeux implorant la pitié, il se mit à prier pour qu’on lui laisse la vie sauve. Le croisé n’eut pas le temps de se laisser attendrir, un de ses camarades passa derrière l’enfant qui ne l’avait pas vu venir et lui trancha la tête. A quelques mètres, un autre soldat arracha des mains de sa mère un nourrisson, et le jeta par-dessus un muret. Le bébé chuta de plusieurs mètres, sa tête heurta violemment un des saillants rochers en contre bas.  Tous les hommes furent ligotés, déshabillés et attachés aux arbres. La sentence humiliante ne fut pas la même pour tous. Ceux que l’on choisissait de garder en vie durent subir la terrible douleur d’une castration au couteau mal aiguisé. On creva les yeux à d’autres pour leur remplir les orbites de vinaigre. Un père de famille eut peut être préféré une mort atroce, plutôt que d’assister au viol de ses deux jumelles de neuf ans. Il cria sa douleur, les dents brisées au burin pendant que les criminels jouissaient de plaisir.


Une jeune mère parvint à dissimuler son nouveau-né dans ses bras pour tenter de s’échapper. Elle ne comprit qu’après quelques secondes que ses bourreaux s’amusaient avec son endurance. Epuisée, l’hérétique courue désespérément quelques mètres avant de s’essouffler. Elle chuta violemment sur le sol, entraînant son enfant avec elle. Un croisé muni d’une lourde masse, fracassa le corps du nourrisson devant les yeux horrifiés de sa mère. En bon seigneur, il lui versa une soupe de vipères sur ses seins ensanglantés, pour achever son supplice. Endoctrinés par la certitude que les hérétiques ne renvoyaient que l’image du diable, les croisés prenaient plaisir à œuvrer en faveur de leur seigneur. Simon de Montfort n’était visiblement pas là pour questionner les cathares ou pour en faire des prisonniers. Son unique conviction ne se caractérisait que par la punition et le supplice..."

Extrait du prologue, Sphinx de Gizeh, Egypte, aout 2009...


"Plus les secondes défilaient, plus Léo voyait le visage son ami se décomposer. Au cœur de son angoisse, le tarnais se vit accablé d’un questionnement impossible à résoudre, déboussolé, comme si sa matière cérébrale l’avait tout à coup abandonné. La gorge sèche, il tenta de trouver un peu de réconfort dans les yeux de Léo, qui le devança dans sa réflexion :

-          Voilà pourquoi je ne peux croire que le Sphinx soit l’œuvre d’un pharaon…

Hagard, l’archéologue ne savait plus où diriger son regard. Léo attira son attention vers un ultime détail, le seul détail qui lui permettrait peut-être d’en savoir plus sur cette mystérieuse salle. Ce fameux détail ne pourrait échapper au spécialiste de l’archéologie occitane.

-          Un cercueil ?
-          Oui. Tu es le seul spécialiste que je connaisse à ce jour, capable de m’expliquer comment le personnage qui est là, a pu pénétrer dans ce temple, à une époque ou notre Sphinx était abandonné par les hommes et ensablé jusqu’au coup !
-          Comment peux-tu connaître la date de son inhumation ? Et en quoi pourrais-je t’aider ?

En baissant les yeux, Léo invita son camarade à suivre son regard. Une plaque permettait d’identifier son occupant, un homme qui ne pouvait laisser Roc indifférent :

« JACQUES DE MAZIERES 1194-1283
Gardian del Carla e Aléthéia en Occitania catara »

Cette fois, un éclair de foudre lui traversa le corps ! Léo l’acheva définitivement au cas où le doute puisse persister :

-          Cet homme est mort en 1283. Il est le contemporain d’un peuple d’hérétiques que tu connais parfaitement : les Cathares…"


lundi 6 juin 2011


Interview réalisée à "100% radio", diffusée le 7 juin au journal de 7h-9h, puis toutes les heures de la matinée. Frequence 89.9 pour l'albigeois. Axelle Red attendra 19h pour la sienne...